2 Décembre 2024

Bruno Marcil, le nouveau porte-parole du PAS de la rue nous parle de son engagement !

Depuis le 1er octobre 2024, Bruno Marcil est le nouveau porte-parole du PAS de la rue. Grâce à son engagement, la voix des personnes que nous accompagnons résonnera bien au-delà de nos murs.

Bruno Marcil, acteur et comédien reconnu pour ses rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, est le nouveau porte-parole du PAS de la rue. Sensible aux causes sociales, il s’engage avec passion auprès des aînés de 55 ans et plus en situation de précarité, d’isolement et d’itinérance et fait porter leur voix au-delà de nos murs. Dans cette interview, il partage les raisons de son engagement ainsi que ses impressions après avoir rencontré les aînés accompagnés par l’organisme.

Source : Annie Ethier

Qu’est-ce que tu aimes au PAS de la rue ?

À la fois, l’organisme cherche à venir en aide et à accompagner toutes celles et  ceux qui ont besoin d’aide en cette période de crise, autant ça reste un organisme à échelle humaine où le contact entre l’usager et le personnel est direct et sincère. On sent que le désir d’aider est profond et qu’il y a des objectifs clairs pour parvenir à sortir de l’isolement et de la précarité le plus de gens possible et redonner à toutes et tous un peu d’espoir pour l’avenir.

Comment souhaites-tu t’investir auprès des usagers et de l’organisme ?

Je crois pouvoir apporter plus de visibilité au PAS et peut-être développer avec l’organisme des projets qui puissent lui donner encore plus d’élan. Ceci dit, j’apprends à connaître l’organisme et je ne veux pas m’imposer. Je suis disponible pour aider, amener mes idées mais je crois que les intervenants du PAS peuvent identifier les besoins et mettre à contribution ma visibilité pour servir l’organisme. Une chose est certaine, je suis là pour aider les gens dans le besoin et non pour me mettre moi-même en valeur. De l’attention, j’en ai déjà trop. Je souhaite détourner cette attention pour l’orienter vers celles et ceux qui en ont réellement besoin.

Quel est ton rapport à l’itinérance, la précarité et l’isolement ?

Évidemment, comme tous, je constate chaque jour l’ampleur du problème. Par mon histoire familiale, j’ai été un témoin direct des conséquences désastreuses que peut avoir la maladie mentale sur une personne et sur ses proches. La précarité et les violences qui accompagnent ce genre de situation ont un impact majeur sur la santé et l’équilibre d’une personne et de tout son entourage. Avoir des ressources pour prévenir une descente aux enfer, c’est plus qu’essentiel.

À l’approche des fêtes, pourquoi est-il important de donner au PAS de la rue ?

Parce que l’itinérance nous touche tous et que les personnes qui sont en marge de la société sont encore plus isolées lors de ces périodes de rassemblement. Être sans ressources et en détresse, c’est déjà vivre l’invivable. Vivre cette précarité lors du temps des fêtes, c’est se faire renvoyer en pleine gueule sa solitude et sa détresse.

Nos personnes accompagnées en quelques mots

Les personnes qui visitent le PAS sont aussi diverses que l’est la population en dehors des murs de l’organisme. Ce sont avant tout des personnes qui aspirent à être heureuses mais qui, trop souvent, n’ont pas eu la chance d’être aimées, d’être entourées et de se sentir en sécurité alors qu’elles et ils étaient vulnérables. Les blessures les rassemblent toutes et tous d’une certaine manière mais aussi, on peut rapidement être frappé par une chose belle et grande: une réelle sincérité du cœur. 

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